Frédéric Roupin et Bruno Manil présentent l’École d’ingénieurs Sup Galilée
Nous vous annoncions il y a quelques semaines le lancement d’un nouveau partenariat avec l’École d’ingénieurs Sup Galilée avec qui nous proposons une formation d’ingénieur informatique dès la rentrée 2022. L’heure pour nous de donner la parole à Frédéric Roupin, Directeur, Bruno Manil, Directeur adjoint de l’établissement et Xavière Santarelli, Responsable communication, qui se sont prêtés de bonne grâce au jeu des questions/réponses !
Un petit mot sur nos interlocuteurs…
Arrivé en tant que Professeur des Universités en Informatique à l’USPN* en 2010, Frédéric Roupin a pris la Direction de l’Institut Galilée et l’École d’Ingénieurs Sup Galilée en 2017. Professeur des Universités en Physique, Bruno Manil travaille dans le laboratoire « Physique des Lasers » de l’Institut Galilée dont il est le Directeur adjoint en charge de l’École d’Ingénieurs depuis 2018. Xavière Santarelli est, de son côté, en charge de la communication institutionnelle de l’Institut Galilée.
L’École d’Ingénieurs Sup Galilée : une école à taille humaine qui a tout d’une grande !
L’Institut Galilée, composante scientifique de l’USPN, est un Institut composé de 7 laboratoires, d’un cycle Licence/Master et d’une École d’Ingénieurs. Cette dernière, habilitée par la Commission des titres d’ingénieur (Cti) et labellisée EUR-ACE, propose 5 spécialités, dont l’Informatique, toutes adossées aux équipes des laboratoires et de leurs 200 enseignants-chercheurs. Pour Frédéric Roupin, « c’est grâce à cet écosystème riche et varié que nous pouvons proposer des formations avec une vision prospective des besoins et des compétences et nous adapter de façon très réactive aux évolutions techniques et technologiques de demain. »
L’École d’Ingénieurs Sup Galilée, qui accueille actuellement entre 600 et 700 étudiants par an (dont une centaine d’apprentis), se distingue par la grande diversité des profils recrutés. Issus de sa prépa intégrée GEIPI-Polytech ou de CPGE, du Concours Polytech, de BUT, de Licence/Master, « les étudiants bénéficient tout au long de leur formation d’un accompagnement personnalisé et de la proximité des équipes pédagogiques. Ils peuvent également compter sur tous les services offerts par l’Institut comme le service Relations Entreprises pour les appuyer dans leur recherche de stage, d’alternance ou de premier emploi », explique Xavière Santarelli. Et bien sûr, à cela se rajoute dorénavant le soutien et les conseils des équipes du CFA numiA !
Autre particularité : sa pluridisciplinarité. « Plusieurs thématiques se côtoient dans cette École, précise Bruno Manil, les formations d’ingénieurs s’appuient donc sur une richesse de compétences qui couvrent tout le spectre des sciences dites dures, une richesse qui, habituellement, est réservée aux écoles de plus grande taille que Sup Galilée ». Avantage non négligeable : cette pluridisciplinarité permet aux étudiants et apprentis d’acquérir une capacité à interagir avec d’autres spécialités dans leur futur métier et une opérationnalité très appréciée par les entreprises.
Développer la formation d’ingénieur en apprentissage : un double objectif
La spécialité informatique a été créée en 1999 et fut la première à proposer un parcours en apprentissage en 2010. Pour Frédéric Roupin, cela répondait à un double objectif. Le premier était de permettre à des profils étudiants plus à l’aise avec une compréhension et un apprentissage par la pratique de concepts théoriques, d’accéder à une formation d’ingénieur (au-delà de la prise en charge financière du contrat d’apprentissage par l’entreprise qui permet également d’élargir la formation à d’autres candidats). Le second objectif était de répondre à un enjeu stratégique majeur de développement des partenariats industriels au niveau de la formation et de la recherche.
Choisir le CFA numiA comme partenaire
Bruno Manil : « le CFA numiA est un CFA de branche sur lequel l’École d’Ingénieurs Sup Galilée va pouvoir compter pour diversifier, dynamiser et étendre son réseau d’entreprises partenaires. »
Autre avantage pour Frédéric Roupin : « Sa capacité à construire des parcours en synergie avec d’autres formations de son catalogue. Pouvoir proposer des passerelles entre les formations est une opportunité très intéressante pour les étudiants. »
Bien sûr, le soutien dans l’accompagnement à la recherche d’entreprise et le soutien administratif dans l’établissement des contrats est capital pour que les enseignants puissent se concentrer sur leur cœur de métier.
Les projets de développement dans les années à venir : doubler les effectifs !
Pour Bruno Manil, l’apprentissage reçoit un très bon accueil au niveau national en général et dans les écoles d’ingénieurs en particulier, ce statut est attractif car il permet une insertion professionnelle rapide et cette modalité de formation est très pertinente dans l’informatique. L’École d’Ingénieurs Sup Galilée a un fort potentiel de développement et son ambition est de doubler ses effectifs d’apprentis à moyen terme.
« Ce qui pouvait apparaître comme frein à l’apprentissage, explique Frédéric Roupin, c’est le faible développement de la mobilité internationale, et on sait à quel point une expérience à l’étranger est un élément capital dans une insertion professionnelle et dans une évolution de carrière pour un ingénieur. Le sujet est porté au niveau des instances nationales et le CFA numiA a son rôle à jouer pour participer à ce développement et accompagner notre École dans l’intégration de cette mobilité dans les parcours. »
Retrouvez notre article sur le partenariat avec l’École Sup Galilée ici, la présentation de l’École ici et la formation ingénieur informatique ici !
*USPN : Université Sorbonne Paris Nord